Un nouveau moteur de recherche vient de voir le jour. Il s’appelle Qwant et il est Français.
Lancer un moteur de recherche ? Il fallait oser. Face à Google, la tâche peut sembler déjà perdue d’avance quand on sait que 93,78 % des recherches passent par le géant américain. Pourtant, c’est le défi que s’est lancé une start-up française qui conçoit le projet depuis deux ans, en secret. L’objectif de ce nouveau moteur de recherche ? Révolutionner la manière dont l’internaute mène des recherches sur Internet. Rien que ça.
En fait, tout part d’un constat. Selon les créateurs, Jean-Manuel Rozan et Eric Léandri, « l’univers de la recherche sur le Net est figé depuis une dizaine d’années. » Les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter, par exemple, sont écartés des recherches. L’idée a donc fait son chemin et Qwant a vu le jour. « La promesse de Qwant, explique Jean-Manuel Rozan, c’est tout le web sous vos yeux, le live, les médias, les réseaux sociaux et le shopping. Qwant explore les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook, Linkedin, Viadeo, Pinterest, Tumblr… »
Libérer la recherche sur internet
Regrouper tout internet dans un seul moteur de recherche. Voilà ceux à quoi tend Qwant. Concrètement, quand l’internaute arrive sur qwant.com il découvre quatre colonnes correspondant à quatre domaines : web, live, social et shopping. Il peut affiner sa recherche en mettant un mot clé dans la recherche principale et un autre dans chacun des domaines. Qwant est disponible en version bêta et en 15 langues.
Lancer un moteur de recherche c’est bien, survivre dans cet univers impitoyable c’est mieux. Face à Google ou Bing qui repose sur un modèle économique basé essentiellement sur la publicité, Qwant veut se démarquer. Il propose, notamment, la possibilité pour des sites tiers d’intégrer, contre rémunération, leur moteur de recherche directement dans leur site. Mais pour qu’un tel modèle économique fonctionne, il est nécessaire que des internautes utilisent Qwant.
Réussir là où d’autres ont échoué ? C’est tout ce qu’on lui souhaite.
Sarah Cohen