De : Sébastien Matykowski & Marie Boulet
Le 19 janvier 2012 :
Le tout numérique, le web 3.0, les smartphones et l’internet très haut débit, c’est formidable. Mais tout ce petit monde virtuel nous amène souvent à ne plus voir celui qui nous entoure. Le « vrai monde ». Car le vrai monde des entreprises est aussi fait de consommateurs, chalands, de boutiques et de commerçants. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui souffrent le plus de la globalisation et de l’évasion des consommateurs hors des centre-villes. Si les sites de e-commerce pullulent de plus en plus, les commerces de proximité, eux, luttent pour survivre.
Sur ce constat, et avec l’envie que ces deux mondes se rencontrent, Georges Dulbecco a fondé Redyn. Cette entreprise propose gratuitement aux petits commerces des bornes interactives tactiles d’achats en ligne. Une sorte de magasin virtuel, dans une boutique bien réelle en somme. Cette innovation permet aux « technoméfiants » ou aux personnes qui n’ont pas accès à la technologie de faire leurs courses sur internet, avec l’aide d’un accompagnateur fait de chair et de sang, incarnée par leur commerçant préféré. Si les consommateurs auront la possibilité de consommer des produits qui n’appartiennent pas au catalogue du magasin, celui n’est pour autant pas perdant. Non seulement il bénéficiera d’une commission sur les ventes réalisées, mais il pourra aussi compter sur un trafic de consommateurs plus important qui risquent de s’attarder dans les rayons de sa boutique.
Cet entrepreneur détaille avec nous les étapes de mise en place de son réseau de bornes mag-i, ses attentes pour l’avenir de Redyn, et les secrets qui permettent aux marques partenaires et aux commerçants participants de trouver leurs comptes dans ce projet innovant d’origine française qui a besoin de 500 000€.
Pour pitcher son entreprise, notre entrepreneur à la recherche de fonds se confronte à notre jury composé de Sébastien Matykowski, dirigeant de Capival et Marie Boulet, fondatrice et Directrice Associée d’ETHOS.