« Le plus grand entrepreneur », « un visionnaire de génie », « génial »… la mort de Steve Jobs a suscité un grand nombre de réaction plus élogieuse les unes que les autres.
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Bien évidemment, ces réactions ne sont pas le fruit du hasard. L’entrepreneur auteur d’un parcours mythique a su allier innovation technologique, marketing, design et utilité ! Retour sur un parcours hors norme.
1976, la création d’Apple
Steve Jobs et Steve Wozniak créent Apple en 1976 dans un garage. A cette époque, le premier travaille chez Atari et le second chez HP. Steve Wozniak réussit à créer un ordinateur, avec un clavier et un écran, le premier du genre. Face au refus de Hewlett Packard de produire et vendre l’invention de Wozniak, l’Apple 1 sera commercialisé par les fondateurs d’Apple. Premier succès pour l’entreprise qui réussit à en vendre 200 au prix 666 dollars et avec une marge de 50%.
1977, l’Apple II est lancé
Au programme de ce nouveau modèle de la marque, l’Apple II révolutionne le marché car les fondateurs d’Apple intègrent la couleur, le son, la mémoire vidéo… qui permettra à Apple de fournir des ordinateurs au grand public. Le succès est là et inquiète les plus grands industriels. En effet, l’Apple II se vendra à 2 millions d’exemplaires.
Grâce au succès à ce succès phénoménal, Apple fait son entrée en bourse dès 1980. Ascension fulgurante !
1985 : Steve Jobs viré !
Les années 80 verront naître le nouveau produit d’Apple, le macintosh. Bien que l’entreprise se porte très bien, en interne, l’histoire est tout autre. En effet, on assiste à une lutte de pouvoir qui se soldera par la démission de « Woz » et le licenciement de Jobs par John Sculley qui avait été embauché par Steve Jobs lui-même. Avant son retour aux commandes d’Apple, Steve Jobs rachètera les studios Pixar et lancera la société informatique NeXT.
1997 : le retour du génie
Au milieu des années 90, Microsoft lance son système Windows 95 qui n’arrangera pas les ventes d’Apple déjà en difficultés. A tel point que Apple signera un partenariat avec Microsoft qui injectera 150 millions de dollars. Apple décide alors de racheter … NeXT, pour 400 millions de dollars.
Steve Jobs revient donc chez Apple en tant que conseiller spécial du président d’Apple et sera rapidement nommé PDG du groupe. Il ne percevra comme salaire que 1$ par mois, ses revenus provenant de ses stocks-options.
I comme innovation, Apple lancera quelques mois après le retour de Jobs, l’iMac qui connaîtra un succès commercial ainsi que l’iBook. Apple revient sur le devant de la scène grâce à un bouleversement des codes de l’informatique. Steve Jobs a réussi à rendre ses ordinateurs cool, banché, beau… atypique.
2001 à 2011 : l’apogée d’Apple
En 2001, Steve Jobs se lance sur le marché de la musique. En effet, il lancera l’iPod, le baladeur MP3, et iTunes qui offre la possibilité d’acheter des titres de musiques à l’unité. Le succès de l’iPod verra naître les déclinaisons, Nano, Shuffle, Touch…
Nouvelle révolution, puisqu’en 2007 Steve Jobs lancera un objet devenu indispensable : l’iPhone. Jusqu’alors absent du marché de la téléphonie mobile, Apple prendra de vitesse les industriels historiques du secteur. Connecté en permanence à Internet, l’arrivée de l’Apple Store et du système d’applications permettront à l’entreprise d’en vendre plusieurs millions d’exemplaires à travers le monde.
En 2010, Apple surfera sur la vague du tactile en lançant la tablette iPad. Toujours un coup d’avance, Steve jobs s’imposera comme leader du marché et l’entreprise fondée il y a 35 ans deviendra pendant un moment la 1ère capitalisation boursière mondiale.
Le 24 août 2011, Steve Jobs passera les reines de l’entreprise à Tim Cook car : « j’ai toujours dit que si venait le jour où je ne pourrais plus remplir mes devoirs et obligations en tant que PDG d’Apple, je serais le premier à vous le faire savoir. »
Si Steve Jobs est décédé à l’âge de 56 ans, son œuvre restera à jamais dans l’Histoire.