Une étude révèle que la procrastination est mauvaise pour l’entreprise, mais aussi pour les collaborateurs qui la pratiquent.
Déclarer ses impôts à la dernière minute. Acheter les cadeaux de Noël le 24 décembre au soir. Finaliser un dossier à la dernière minute. La procrastination concerne tous les Français. Selon une étude de Blackline, expert de l’automatisation des fonctions comptables et financières, 87% des sondés confessent ce péché mignon. Classement des dossiers, procédures administratives ou encore reporting : les raisons du mal ne manquent pas.
Une faiblesse que les travailleurs vivent avec une certaine culpabilité. Près de 7 sondés sur 10 estiment qu’ils éviteraient de gros pics de stress, s’ils ne cédaient pas à la facilité. 59% affirment qu’ils seraient plus efficaces. Plus de la moitié des personnes interrogées pensent même qu’ils auraient une vie plus équilibrée sans procrastination. En tout cas, ils seraient bien plus heureux.
Moins stressé et plus heureux
« Pour les professionnels de la fonction comptable, la période de clôture des comptes constitue une véritable source de stress », explique Frédéric Huby, Directeur Général de BlackLine France. « Nous permettons à nos clients de remplacer les processus traditionnels par un modèle d’amélioration continue, homogénéisant ainsi leur charge de travail et les aidant à attendre la fin du mois avec sérénité. »
En plus de la santé, la procrastination ralentit les opportunités professionnelles. 48% des sondés le confirment. Près d’un quart (23%) d’entre eux déclarent que cela leur est arrivé au cours de leur vie professionnelle : 22% auraient déjà raté une promotion, 16% un entretien d’embauche. 28% d’entre eux ont d’ailleurs avoué avoir connu des échecs dans le cadre de leurs études à cause de cette vilaine manie.
Le seul remède : organiser son temps
La solution pour s’en sortir semble pourtant à portée de main. Selon l’étude, l’organisation de son temps reste la meilleure arme contre ce mal. 48% des sondés indiquent fixer une limite horaire pour l’exécution de certaines tâches. 46% d’entre eux définissent leur planning en avance. Malgré tout, environ un Français sur dix attend une pression extérieure soudaine pour s’y mettre : conjoint, collègue, supérieur hiérarchique.
Pour en savoir plus sur ce mal de l’entreprise au XXIème siècle, nous vous invitons à étudier cette infographie ci-dessous.
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